Pour le peintre, il n’y a pas de septième jour avec la satisfaction d’une oeuvre accomplie. Il y a toujours un aimable serpent folâtrant dans le pommier d’un paradis perdu, que l’artiste inlassablement réinvente.

Remise de charte du  Lions Club, Gisors Citadelle..

En toute  amitié pour Fréderique  Blondeau, Pierre Marcel a peint spécialement ce tableau , “Le septieme Jour”, pour contribuer au Lions Club lors de sa tombola du 12 mai 2001, au Chateau d’Aveny.

Ici, dans cette peinture de pomme, je me suis interessé à un humble verger un peu avant la floraison, juste au pied  de l’émouvante ruine de Neaufles St Martin.  Je pensais à des temps immémoriaux... à  Eden justement.
                Tiens, c’était donc parfait, une peinture du jardin d'Eden, pour offrir à un cercle feminin... Gisors Citadelle. On peut dire que dans cette édifiante histoire, Eve fut la toute premiere entrepreneuse de l'humanité, mais Adam un pleutre consommateur qui,  lui,  n'a pas reflêchi suffisamment, n'a pas relu les petits textes en bas de page. On ne peut pas en vouloir à Eve, ni à la pomme d'ailleurs.
                Ayant vécu plus de quinze ans aux Etats Unis, je suis sensibilisé aux vertus du “caritatif” et en tant qu’artiste, participe là bas souvent à ce type d’ évènements. C'est presque un sport social, d'ailleurs plutot agréable, et  aussi une réelle nécessité, encouragé et quasiment subventionné par une fiscalité avantageuse. En  France ce genre d'action demanderait  à se developper, la génération du Baby Boom arrive à maturité ; le “septieme jour” de ceux qui ont réussi peut leur être, outre l’occasion de jouir de l’oeuvre accomplie,  aussi celle d’ initiatives à caractère social, humanitaire...

                C’est précisement cette générosité  que suggère la pomme ainsi peinte

Pierre Marcel

 
Eden

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