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23éme Salon D'Automne Association
Gisorsienne Des Arts Plastiques.
du
8 au 17 novembre 2003
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L'impartial, Jeudi 6 novembre 2003, section
Gisors, page 45 Gisors Il
est l'invité d'honneur du Salon d'Automne
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Pierre
Marcel se met sur la paille
Pierre Marcel est
l'invité d'honneur du 23 ieme salon d'Automne de l'Association gisorcienne des
arts plastiques. Une nouvelle occasion de découvrir l'univers de ce peintre,
qui fait sa moisson des éléments quotidiens du monde rural...
Derrière Pierre
Marcel, l'artiste, il ne faut pas oublier Schmidt, "issu du monde
populaire rural" élevé à Etrepagny et lycéen à Gisors... le peintre qui a
installé son atelier à Saint-Clair-sur-Epte en 2001, revendique en effet son
appartenance au territoire du Vexin. Après une quinzaine d'années passées en
Floride, Pierre Marcel a retrouvé les lieux de ses racines et a donc vu
"une friche" à labourer...
La métaphore
agricole sied bien à cet artiste, qui n'a eu de cesse d'exploiter
successivement des éléments du monde rural : les pommes, les pissenlits, et
aujourd'hui la paille..."je me sens comme un agriculteur, j'ai un lopin
de terre que j'exploite jusqu'au bout, tant que je peux. Parfois je sème en improvisant,
mais c'est toujours de la monoculture."
Son style, unique en
son genre , a été décrit par des critiques comme du "néo-pop-rural" .
"Le concept est une graine qui grandit en moi au fil des tableaux...(...)
"Jusqu'au
bout du rouleau
Aujourd'hui,
il "se met sur la paille" et ira "jusqu'au bout du
rouleau" ; Il avoue s'être fait un grand plaisir en achetant deux
ballots de paille, dans lesquels il trouve autant de choses que chez un modèle.
"La paille est un modèle dont le coût est abordable, mais qui s'avère
quand même encombrant", sourit l'artiste, qui songe déjà à ses prochaines
thématiques : la terre, et pourquoi pas les betteraves sucrières...Un clin d’œil
à son beau-père qui travaillait à la sucrière d'Etrépagny.
Pendant qu'il peint, ou même après coup, Pierre Marcel prend le temps de
consigner par écrit les idées fortes qui sous-tendent ses oeuvres. Histoire que
"les gens ne passent pas à côté, ne s'attachent pas seulement à la forme
réaliste de mes tableaux", sans pour autant "intellectualiser"
à outrance.
Si Pierre Marcel reste dans le figuratif, il est en effet loin des "paysages cartes
postales". "Je n'ai pas encore la faculté de dégager la puissance d'un
paysage, c'est pourquoi je m'attache aux détails." Et la symbolique évidemment,
est omniprésente dans l’œuvre de Pierre Marcel, qu'il s'agisse de pommes,
d'allumettes, d'un cigare ou encore d'une route...
Paradoxe
Malgré tout,
le peintre se sent un peu à l'étroit à Saint Clair sur Epte. "Un tableau
prend sa dimension quand il est vu et acheté" considère-t-il
. "Je me sens
plus proche des gens d'ici que des « bourgeois
bohèmes » de Paris, et le paradoxe est qu'ici ils n'achètent pas, alors je
continue de vendre (un peu) aux Etats Unis. Mais lorsque quelqu’un du coin
prend un des mes tableaux, c'est une véritable victoire." De fait, Pierre
Marcel a la sensation, récurrente, de "travailler dans le vide". Ce, en
dépit du site Internet (lepommier.net) qu'il anime avec passion et qui lui
"permet de contrer la solitude artistique".
Restent les expositions
qui lui permettent d'aller à la rencontre du grand public. Après avoir
présenté ses oeuvres à Argenteuil cet été, il se retrouve aujourd'hui invité
d'honneur du Salon d'Automne de Gisors. C'est là sa quatrième participation au
salon de l'Association Gisorcienne des Arts Plastiques, où il avait déjà eu les
faveurs du public et du jury. Il y accroche à partir de samedi une trentaine de
tableaux, avec "une mission" précise en tête, c'est à dire "défendre
un art figuratif pas banal, qui peut rassembler à la fois l'élite et le grand
public, le monde rural et la Ville..."
Photo et article, Bernadette. R. correspondante de l’Impartial,
secteur Gisors.
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PARIS NORMANDIE - Vendredi
7 novembre 2003 - page 7 - GISORS
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| Toutes
les palettes de la peinture.
Pierre Marcel :
« La paille, ça m'a botté »
Pierre Marcel aime sa région et sa nature. Et il le peint
haut et fort. Si l'homme est né à la peinture aux Etats-Unis, sur les plages de
Miami Beach, voici une quinzaine d'années, c'est bien à Etrépagny et à Gisors
qu'il a passé le plus clair de son existence. Enfance, collège, premier boulot
(cantonnier à Gisors), à cet époque Pierre se
nomme Schmidt et n'est pas encore artiste. « Je le suis devenu en Amérique où
j'étais parti exercer la profession de décorateur. Je me suis mis à peindre et
ça a marché tout de suite. »
Ses clients, « de riches personnes dont
j'avais décoré les villas », s'arrachent les cœurs qu'il peint. Pas le petit
cœur « rose et mièvre » mais celui qui apparaît à l'orée d'une double allée
d'arbre ou encore au centre d'un artichaut. Dès le départ, Pierre, désormais Marcel, se place dans la catégorie figuratif. Pas
d'équivoque sur ces modèles, ils sont tout de suite identifiables qu'ils soient
coquelicot, pissenlit, pomme ou allumette. « On me désigne comme un artiste
néo-pop-rural, explique-t-il. J'ai horreur de crypter ce que je fais. Je réalise
des choses pas forcément jolies mais en tout cas je fais parler ce que je peins.
»
Son œuvre est ainsi teintée de légèreté, de jovialité et d'une bonne
dose d'humour. Reconnu en Amérique, Pierre
Marcel, de retour sur ces terres en 2000 (il
est installé à Saint-Clair-sur-Epte mais rêve de revenir sur Gisors) tarde ainsi
à s'imposer chez lui. « Je suis sur la paille, avoue-t-il. C'est pourquoi
actuellement je peins justement de la. paille. En plus, avec la sécheresse,
c'est un sujet d'actualité. Ca m'a donc botté. »
Prix du public du salon
d'automne 2000, Pierre Marcel est aujourd'hui invité d'honneur de la
manifestation. Pour celui qui se revendique tout autant peintre « populaire,
social et du monde rural », ce coup de projecteur dans sa propre maison est
finalement un juste retour des choses.
article écrit par Emmanuel d'Astorg. Cet
article a été recopié du
site internet de Paris
Normandie, qui offre un
service d'archives que l'on peut consulter en
effectuant une recherche par mots clés,
pour un coût modique.
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PARIS NORMANDIE - Mercredi
12 novembre 2003 - GISORS Salon d'automne : le
palmarès dévoilé
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Rendez-vous des amateurs d'art, le salon de l'automne accueille
les visiteurs jusqu'au week-end prochain. L'occasion de découvrir des œuvres
primées dès le vernissage.
Salon d'automne : le
palmarès dévoilé La 23e
édition du salon de l'automne, organisé par l'Association gisorsienne des arts
plastiques, a ouvert ses portes vendredi, et ce pour une durée d'une bonne
semaine. Cette année, 83 artistes exposent leurs œuvres. Parmi elles, une
trentaine de toiles de l'invité d'honneur, Pierre Marcel.
Le président de l'association depuis
treize ans, Denis Lambert, et les quinze bénévoles, ont une nouvelle fois
accompli un très lourd travail pour que ce nouveau salon soit une réussite. «
Chaque année, nous renouvelons un tiers des artistes. Cette année, nous avons dû
en refuser certains, mais nous avons aussi des artistes fidèles », commente le
président.
Les scolaires aussi Lors de la dernière édition, plus d'un millier de personnes étaient venues
découvrir les tableaux, sculptures et travaux d'arts plastiques. « Nous avons
accueilli plus de mille scolaires l'an dernier. Nous mettons l'accent sur la
diffusion et la découverte de l'art plastique auprès des enfants. D'ailleurs
toutes les matinées leur sont exclusivement réservées », insiste Denis Lambert.
Jean-Marc Bourgeois, invité d'honneur de l'édition 2002 et fidèle du salon
depuis quatre ans, ajoute : « C'est important de mettre en relation les enfants
et les artistes. Faire découvrir ma passion est important pour moi. »
Le
succès du salon s'explique en particulier par l'accueil fait aux artistes
amateurs et professionnels, et par le mélange des genres. « Nous essayons au
maximum de mélanger les techniques, les styles et les matériaux. C'est avec cet
esprit que les cinq membres du jury ont été sélectionnés. » En effet, lors du
vernissage, le jury a attribué les prix du salon 2003. Le prix de la
consécration a été décerné à René Strémon, sculpteur professionnel. Le premier
prix est revenu à Pascal Catry, . Guillaume Nicolas, un jeune étudiant
Gisorsien,
remporte pour sa première exposition, le prix de la révélation. Le prix coup de
cœur a été remis à Peyrache.
Enfin, l'invité d'honneur a pris
l'initiative de créer un nouveau prix, le prix Courte-Paille. L'artiste retenu
aura la possibilité d'exposer ses œuvres dans la galerie de Pierre Marcel.
Pour cette première, c'est Hélène Rolland qui a été primée. Le prix du public
sera décerné le dimanche 16 novembre.
Salon de l'automne, jusqu'au
dimanche 16 novembre, à la salle des fêtes. Entrée libre, tous les jours de 14 h
à 18 h. Dimanche 16 novembre, fermeture à 16 h 30.
Cet article a été recopié du
site internet de Paris
Normandie, qui offre un service
d'archives que l'on peut consulter en effectuant
une recherche par mots clés, pour un coût
modique.
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L'Impartial Jeudi 20 novembre 2003, section
Gisors, page 47 Gisors.
Le 23e salon des l'AGAP est clos.
Les amateurs d'art ont été comblés.
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Les
jeunes face aux tableaux de Pierre Marcel, invité
d'honneur. Amateurs d'art en culottes courtes Claude
Caron, prix du public.
légendes des photos:
(sens aiguille de montre) Marcel
Larmanou et Franck Gilard félicitent Claude
Caron Les jeunes écoliers de l'école Jeannne
d'Arc ont suivi le guide, Jean-Marc Bourgeois. "ça,
c'est une pomme" commentent les élèves
de Jean Moulin. C'est super, on aime..." "Oh,
un pissenlit en guise de lune... c'est beau" Jean
Marc Bourgeois laisse aux enfants le possibilité
de caresser ses oeuvres au grand bonheur des
tout-petits. "A moi de croquer la pomme
maintenant"
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Le Lien Social
petit discours de remerciement,
vernissage du salon.de l'AGAP, association des
arts plastiques, Gisors, le 7 novembre 2003
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Je voudrais vous parler du Lien Social, qui est
l'interaction de l'artiste avec son environnement, qui n'est pas
seulement les jolis paysages qui nous inspirent mais aussi les gens qui y travaillent.
Ainsi, je
remercie les petits commerçants de nos villages, cafés, épiciers etc... les artisans qui nous aident
(nos menuisiers etc..) et bien évidement nos marchands de peinture. Nous
sommes d'ailleurs particulièrement gâtés à Gisors** Mais à cet égard permettez-moi de
demander à mes chers collègues artistes s’ils se sentent vraiment bien, à
l'aise et sans remords s’ils viennent d'acheter leur matériel dans une grande
surface ou un quelconque marchand de perceuses ? Croyez-vous que vous aller bien commencer
votre tableau? Franchement cela ne manque-t-il pas de charme, et justement de lien social? Faites
donc un petit effort, soutenez votre commerce local !
Une autre catégorie d'acteurs
dont on
ne parle pas beaucoup et que je tiens à
remercier ce soir, ce sont les cultivateurs et leurs employés. Figurez-vous qu'ils sont non seulement tout à fait
fréquentables, mais aussi vraiment agréables. Ils m'ont personnellement
toujours réservé un accueil sympathique et sensible, alors que, comme beaucoup de mes confrères,
nous battons la campagne avec nos chevalets dans leurs chemins et leurs champs.
Enfin, nous devrions faire défiler sur le podium
d'honneur (rassurez vous ils ne sont pas nombreux) une catégorie de personnes
audacieuses et essentielles : tout simplement....nos acheteurs de tableaux
! Ce sont des
gens discrets mais exceptionels, qui cèdent à d'énormes coups de cœur avec une certaine
témérité. Qu'ils soient ici chaudement félicités
! **Nos
fournisseurs à Gisors; Modern'Papeterie S.
Lange 8 rue de Paris et Alain Emeraud,
53 rue de Cappeville
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 Voir le travail sur le thème
de la paille, exposé en 2003 par Pierre Marcel
au salon de l'AGAP.
voir
le site
de Pierre Marcel
Agap,
ma participation les années précédentes
: voir AGAP
2000 et
AGAP 2002
commentaires, réflexions, protestations
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