Les peintures de mon verger. Le 27 février

Everglades  acrylique sur toile, 122 x 122 cm, 27 février 1999, Miami.Beach

Carnet de notes :

Everglades est une grande étendue plate et marécageuse, à l'ouest de Miami, en fait une rivière- la plus large du monde- peu profonde, herbue, poissoneuse et célêbrement habitée par les alligators (petits crocrodiles noirs, vivant plutôt en eaux douce) coulant imperceptiblement du lac Ochechobee (prés de Tonton Disney) vers le Golf du Mexique.  Des abrutis le sillonent avec leurs bateaux à ventilateur, (les "airboats", ultra bruyants) mais quand même, une bonne partie de ce territoire insolite est une réserve naturelle, protégeant une flore et une faune unique.C'est en fait, à part Key-West, les plages , le Art Deco district de South Beach et la galerie Pierre Marcel les seules attractions valables de Floride.  L'hiver , traditionellemnt sec, est la période propice à l'observation des concentrations d'oiseaux (souvent blancs) autours des points encore en eau, creusés au fil des millénaires par les alligators pour leur nids, et... garde-manger (les poissons s'y refugient) = tout le monde s'y retrouve!

Bon, ceci étant dit, ce qui m'a interréssé ici, c'est la peinture avec les oiseaux. L'expression d'un besoin de liberté. Mon ami Jim Tommaney, un écrivain, a tout spécialement rédigé un joli poême pour ma peinture. Il a trouvé en celle ci l'expression idéale du sentiment- voir la crise-  qu'éprouve les gens de ma génération, les babyboomers de la quarantaine.

Poem
Mid-Life Crisis
The unforgiving past prevents escape.  The unknowable future recedes like a mirage, luring us with dreams of redemption.  We learn, too late, that life is but a blade of grass, swaying to he music of . . .  The Neverglades

Jim Tommaney April 1999

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