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Mettant en place un jeu absurde de construction,
destruction, réparation, cette série de tableaux est avant tout né d’un désir
initial de peindre. Tentative échouée, puisque avant même d’avoir touché un
pinceau, je me suis piégé dans la systématisation d’un geste répétitif
m’arrêtant donc aux premières étapes d’un acte de peinture, c’est-à-dire la
construction d’un châssis et la tension de la toile. La réalisation de cette
série remet en jeu différents aspects de mon précédent travail. La répétition
d’un part : ici comme je l’ai dit celle d’un geste. L’élaboration d’un jeu
de composition très simple d’autre part, utilisant couleurs, nuances et
propriétés d’un petit nombre de matériaux. Mes tableaux sont un désert de peinture. |
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Cette série est accompagnée d’une installation constituée de petits dromadaires obtenus par simple découpage de boîtes à oeufs. Ces modules rigolos, sortes de marqueurs identitaires, renvoient à mon premier travail et participent à son épuisement. Erosion artificielle obtenue, ici encore, par la répétition d’un geste. L’accumulation de ces modules est plutôt un travail rébarbatif mais néanmoins nécessaire au jeu qui m’amuse : jeu de composition utilisant les rapports créés entre les différents éléments et l’espace qui les contient. |
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