Christine
Gisors, Eure.
Atelier du
jeudi après-midi.
Aucune angoisse de la toile blanche !
Paisible mais ardente, Christine avance sur le chemin de réussir de trés beaux tableaux.
Préparer sa toile, c'est comme préparer la table
blanche pour ses convives
Les couverts et la palette à droite, la peinture est un régal.
Quelquefois, il faut faire le ménage sur sa toile en cours du repas, enlever quelques miettes.
Petit plat en entrée de trimestre 2007, l' escargot.
A suivre....
Sa première peinture de la saison 2006-2007,
sur le thème des plantes médicinales
.
)
Menthe fraiche,
acrylique sur toile,
27x 46 cm
Voir la page série des plantes médicinales
Photos éloquentes : Christine travaille avec fébrilité, intensité, ne perd pas une minute, même lorsque nous prenons une pose !
Il faut avouer que son projet de gros plan sur rose blanche est particulièrement ardu, surtout pour une débutante.
L'acrylique n'est pas facile à manier pour appliquer sur la toile des nuances aussi discrètes que celles des pétales de rose. Il faut à la fois être méticuleuse, bien doser ses éclairages, mais aussi, et c'est une révélation que seule une pratique assidue et une détermination sans faille nous permet de constater, il faut quelquefois s'enhardir à des coups de brosse plus larges et enlevés. C'est les variations insensibles de l'appui sur la brosse, en un seul geste, qui permettra sûrement de déposer plus ou moins de peinture. L'acrylique séchant très vite, il faut également pratiquer ces gestes avec vivacité, ne pas laisser la touche se figer si l'on n'est pas satisfaite. Reprendre prestement, après avoir lesté son pinceau de la quantité et de la couleur adéquate.
On comprend mieux pourquoi sur les photos Christine apparaît si intensément engagée dans un combat paisible mais sans répits.
Après quelques essais
infructueux, (tableau vert à gauche) le miracle
s'est produit (tableau mauve à droite) et
Christine passe d'une semaine à l'autre de
l'état de tâtonnement un peu ingrat à celui de
l'appropriation du geste sur. Ce n'est pas le seul
mérite de l'atelier, car Christine travaille aussi
à la maison, et c'est bien toute seule qu'elle est
parvenue à cet "état de grâce" tant recherché par
les artistes, le moment ou tout va
bien...
Bientôt sur cette page la peinture finale,
et son application à la réalisation des fameuses
paraboles du Pommier.
