Pierre
Marcel, les
peintures d'août Annonciateurs de l’été, Ces coquelicots si graciles Sur l’écrin vert des blés Ou mauve du lin fleuri Ponctuent de leur pourpre Les champs et les routes
Comme les femmes qui dansent Ils déploient leur jupons rouges Et ondulent gracieusement Offrant à la lumière solaire Leur grand cœur bleu sombre
Attentifs à la musique chantée Par l’orge et le blé qui bruissent alentour Ils ondoient sous le souffle léger de la brise Inclinant doucement leur corolle écarlate, Frémissante, éphémère et transparente
Magnifiques dans leur fragilité Emouvant dans leur simplicité Il me rappelle la précarité de tout, De mes amours et de mon existence Carpe diem avant que la mort ne me cueille Heureuse que je suis sans le savoir, Je suis belle et vivante.
Sylvie Juillet 2005 |
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